Cultiver du cannabis à autofloraison
Cultiver du Cannabis en Extérieur en – Guide par Cannapot
Mise à jour : Octobre 2025 | Culture de cannabis en extérieur
Auteur : l’équipe Cannapot | Temps de lecture : environ 10 minutes

Contrairement aux plantes photopériodiques classiques, les autofloraisons suivent un peu leur propre chemin. Elles déclenchent la floraison toutes seules, sans changement d’éclairage ni minuteur sophistiqué. On les sème, on leur donne de la lumière, et on les laisse avancer. Assez simple.
Pour de bons résultats, quelques points font vraiment la différence. Le calendrier d’abord : tout va vite avec les autos, donc observer chaque étape aide beaucoup. Viennent ensuite les génétiques : choisir une variété adaptée à l’espace et au résultat recherché évite bien des soucis plus tard. Et puis les soins : la lumière, les nutriments et le substrat influencent directement la récolte.
Chapitre 1 : Qu’est-ce que les graines autofloraison ?
La science derrière les autofloraisons

Le cannabis autofloraison a changé la donne pour beaucoup. En bref, on croise Cannabis ruderalis — connu pour sa floraison automatique — avec des plantes indica et sativa. Le trait intéressant chez ruderalis, ce est que la plante n’a pas besoin d’un changement d’horaires lumineux pour fleurir. Ce est l’âge qui décide. On ne se soucie plus vraiment du cycle lumière/obscurité : la plante passe en floraison quand elle y est prête. Cela convient bien à celles et ceux qui veulent une récolte plus rapide et plus simple, en intérieur comme en extérieur.
Aujourd’hui, les autos sont bien plus régulières et puissantes qu’avant. Beaucoup rivalisent avec les variétés photopériodiques — celles qui exigent des horaires précis — tout en finissant en 8 à 12 semaines seulement. Pour celui ou celle qui ne veut pas attendre trop longtemps, ce est un vrai plus.
Pourquoi cultiver des autofloraisons ?
On peut voir les avantages comme ceci : pas besoin de modifier les horaires lumineux (on laisse souvent 18 à 20 heures de lumière par jour), un cycle de vie court qui permet une récolte en 2 à 3 mois, une taille compacte pratique pour les tentes, les balcons et les cultures discrètes, la possibilité d’enchaîner plusieurs récoltes dans l’année, et une bonne tolérance au stress ou aux caprices du climat.
Il existe aussi des limites à garder en tête : le rendement par plante est parfois un peu plus modeste, la marge de manœuvre pour l’entraînement est réduite, et la plante réagit plus fortement aux excès — trop nourrir ou transplanter au mauvais moment peut la freiner.
Conseil d’expert – Rester simple
« Les autofloraisons aiment la constance. Garder température, arrosage et nutrition réguliers. Elles ne demandent pas la perfection — elles demandent la stabilité. »
— Adi P., spécialiste culture Cannapot
Chapitre 2 : Choisir les bonnes génétiques autofloraison

Le choix de la génétique, ce est le véritable départ de la culture. La variété influence tout : la hauteur, le rendement, l’odeur et l’effet.
Indica, Sativa ou hybride — que choisir ?
On entend souvent ces trois mots. Si ce n’est pas clair, on peut simplifier. Les autofloraisons à dominante indica restent compactes, buissonnantes, et avancent vite. Elles conviennent très bien à l’intérieur et donnent des effets calmes, plus centrés sur le corps. On peut les considérer comme l’option « détente ». Des exemples courants seraient Northern Lights Auto ou Critical Auto.
Les autofloraisons à dominante sativa montent un peu plus haut et portent des effets plus légers, plus éveillés. Elles prennent plus de temps pour fleurir et se sentent bien en extérieur ou dans un espace intérieur plus grand. On les choisit quand on cherche quelque chose de plus stimulant. On pense à Amnesia Haze Auto ou Diesel Auto.
Les hybrides équilibrés se placent entre les deux. Ils donnent des rendements réguliers, une hauteur moyenne, et un effet tempéré — rien de trop lourd, rien de trop léger. On peut citer Gorilla Glue Auto ou Blueberry Auto.
THC, CBD et terpènes — choisir l’expérience
On peut simplement résumer. Un THC élevé apporte une montée marquée, euphorique. Ce est la voie classique si l’on souhaite un effet fort. Un CBD élevé convient à celles et ceux qui veulent quelque chose de plus posé, fonctionnel, avec un intérêt apaisant sans « déconnecter ». Un équilibre THC/CBD mêle les deux : on reste clair, détendu, et l’usage quotidien devient plus simple.
Conseil d’expert
Ne pas négliger le profil terpénique. Le myrcène a tendance à relâcher, le limonène élève l’humeur. Les terpènes changent tout le ressenti de la variété.
Faire correspondre la génétique à l’installation
Se poser trois questions aide vraiment. Quelle place est disponible ? Dans une petite tente, des autos indica courtes sont plus confortables. Quand souhaite-t-on récolter ? Pour une récolte rapide, viser une fin en 8 à 9 semaines. Quel est le niveau d’expérience ? Pour un début, mieux vaut des variétés indulgentes et stables comme Auto Northern Lights ou Auto White Widow.
Conseil d’expert
Pour une première fois, choisir des génétiques indiquées “faciles à cultiver”. La différence de tolérance au stress est énorme — et l’apprentissage va plus droit.
Chapitre 3 : Le cycle de vie d’une autofloraison
Les autos suivent une horloge biologique fixe. On ne peut pas rallonger la phase végétative ; chaque journée compte. Voici comment aborder chaque étape sans se presser mais sans perdre de temps.
Phase 1 : Germination

On peut utiliser la méthode du papier absorbant ou semer directement dans un substrat humide. La température idéale reste autour de 22 à 25 °C. Dès que la radicule blanche apparaît — un à deux centimètres suffisent — on place la graine, racine vers le bas, dans le terreau. Mieux vaut une humidité douce qu’un sol détrempé.
Conseil d’expert
« Planter directement dans le pot final. La transplantation peut choquer une auto et faire perdre 3 à 5 jours — ce est beaucoup sur une culture de huit semaines. »
Phase 2 : Plantule (Semaine 1 à 2)

On laisse la lumière 18 à 20 heures par jour. L’humidité tourne autour de 70 %. Peu de nutriments, voire aucun au départ : la plantule puise dans ses réserves. On veille au passage d’air et à une chaleur stable.
Conseil d’expert
« Si la plantule s’étire, rapprocher la lumière, sans excès. 40 à 50 cm avec des LED constitue un départ prudent. »
Phase 3 : Croissance végétative (Semaine 2 à 4)
On maintient 18 à 20 heures de lumière quotidienne. Une nutrition de croissance légère, plus riche en azote, suffit. On évite le topping ; on préfère le LST (courbure douce des branches) pour mieux répartir la lumière. L’humidité descend vers 60 %.
Conseil d’expert
« Les autos n’aiment pas l’excès d’eau. Laisser sécher le premier centimètre de terre avant le prochain arrosage. »
Phase 4 : Floraison (Semaine 4 à 10)

On voit apparaître les pistils, premiers signes de la floraison. On passe à une nutrition de floraison. La température reste autour de 20 à 25 °C, avec une humidité abaissée à 45–50 %. On limite les mouvements inutiles et la défoliation.
Conseil d’expert
« Aux premiers signes de fleurs, réduire l’azote. Trop d’azote retarde la formation des têtes. »
Phase 5 : Récolte (Semaine 8 à 12)
On vise la coupe quand 70 à 90 % des pistils foncent et que les trichomes deviennent laiteux. Un rinçage à l’eau claire 1 à 2 semaines avant la récolte améliore le goût. Le séchage se fait dans le noir, à l’abri, autour de 20 °C, sur 7 à 10 jours. L’affinage suit en bocaux, que l’on ouvre chaque jour pendant deux semaines.
Conseil d’expert
Une loupe aide à lire les trichomes : transparents = trop tôt, laiteux = idéal, ambrés = effet plus profond, plus posé.
Chapitre 4 : Autofloraison en intérieur ou en extérieur
Indoors

On contrôle précisément la température, l’humidité et la lumière. On garde un cycle 18/6 ou 20/4. Ce est adapté aux installations discrètes, aux petites surfaces, et aux récoltes étalées toute l’année.
Outdoors

Ce est très agréable dans un climat doux, avec un soleil franc. On peut viser plusieurs récoltes dans la saison — printemps, été, début d’automne. L’essentiel, ce est de choisir des variétés sélectionnées pour l’extérieur.
Conseil d’expert
En extérieur, éviter de semer avant la dernière gelée. Les autos aiment démarrer au chaud.
Chapitre 5 : Installation, nutrition et environnement
Substrat et pots
Un terreau léger et aéré marche bien. Un mélange coco + perlite fonctionne particulièrement bien. La taille du pot tourne autour de 10 à 15 litres (3 à 4 gallons) pour un bon compromis. On plante directement dans le pot final.
Eau et nutriments
Côté pH, on vise 6,0 à 6,5 en terre, et 5,8 à 6,2 en coco. On commence à demi-dose : une auto a souvent besoin de moins qu’une photopériodique. On renforce l’apport de floraison pendant les semaines de fleurs.
Conseil d’expert
En cas de doute, mieux vaut nourrir un peu moins. On peut toujours ajuster ensuite — on ne peut pas “dé-brûler” des racines.
Chapitre 6 : Entraînement et rendement
Comme les autos avancent vite, on préfère les méthodes douces. Le LST consiste à courber les branches pour étaler la lumière. Une défoliation légère peut dégager certaines zones si de grandes feuilles bloquent tout. On évite le topping, trop risqué quand le temps de récupération manque.
Conseil d’expert
Utiliser des liens souples pour le LST. Ne pas brusquer : plier progressivement sur deux jours si nécessaire.
Chapitre 7 : Rendements attendus
Le résultat dépend de la génétique, des soins et de l’environnement. En intérieur, on voit souvent 50 à 150 g par plante. En extérieur, 100 à 250 g par plante restent des repères courants. Le cycle complet se boucle en 8 à 12 semaines depuis la graine.
Conseil d’expert
« Plus de lumière, plus de récolte. Les autos réagissent directement à l’intensité lumineuse reçue sur la journée. Garder les lampes proches, mais fraîches. »
Chapitre 8 : Erreurs fréquentes à éviter
On en rencontre toujours les mêmes. Trop arroser arrive en tête et affaiblit la plante. Transplanter inutilement fait perdre des jours précieux. Trop d’azote en floraison retarde les têtes. Changer les horaires lumineux sans raison n’apporte rien. Ignorer le pH et la santé des racines finit presque toujours par se voir sur la plante.
Conseil d’expert
Penser aux autos comme à des sprinteuses. Chaque jour compte — la régularité l’emporte sur la perfection.
Liste de réussite pour l’autofloraison
On peut la résumer simplement. Choisir une variété qui correspond au temps, à la place et aux objectifs. Semer directement en pot final. Garder 18 à 20 heures de lumière. Nourrir légèrement, puis rincer avant la coupe. Éviter le topping et les stress inutiles. Récolter quand les trichomes deviennent laiteux
Exemples de variétés
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Nom de variété |
Type |
Idéal pour |
Caractéristiques clés |
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Dominante indica |
Débutants, extérieur |
Senteur afghane fruitée, 8–9 semaines jusqu’à la coupe |
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Dominante indica |
Petit budget, croissance rapide |
Parfum fruité, 8–9 semaines jusqu’à la récolte |
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Dominante indica |
Extérieur, récolte précoce |
Notes fruitées, cycle ~10 semaines, 100–120 cm |
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Dominante indica |
Amateurs de saveurs, espaces réduits |
Notes acides-douces mentholées, 9–10 semaines |
Conclusion : cultiver simplement, avancer vite
Les graines de cannabis autofloraison apportent une voie d’avenir pour une culture rapide et régulière. Avec des soins simples, des conditions stables et des génétiques adaptées, on obtient des fleurs de belle qualité en moins de trois mois. Que l’on débute ou que l’on ait déjà de l’expérience, les autos offrent un confort difficile à égaler — et, avec de bons repères, elles livrent de très beaux résultats.
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